Après les aménagements extérieurs, Aéroport des Comores, (ADC), s’attaque à la réhabilitation de son tarmac. D’abord, son espace de parking avion qui augmente sa capacité jusqu’à 7 avions, avant la réfection de la piste. La fin de ce chantier est prévu en décembre. Par BIM
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Depuis hier lundi, près de 70 employés de la CGC, une entreprise Chinoise, interviennent sur le chantier de l’aéroport Prince Said Ibrahim jusqu’en décembre, avec une coupure pendant le ramadan. La CGC s’occupe de la réalisation du projet de réhabilitation de l’espace de parking avion, avant de s’attaquer à la réfection de la piste.
«Le projet parle de réhabilitation. Mais en fait, et vous constatez l’état de la chaussée, il s’agit de construction. C’est un espace au départ dédié au parking avion, mais qui ne servait pas, compte tenu de son état. Après les travaux petits et gros porteurs peuvent stationner par ici et libérer de l’espace dans l’autre zone. Pour ce faire, le service infrastructures de la maison a aménagé un espace temporaire pour tous les appareils non volants éparpillés ici et là. D’où des travaux supplémentaires pour implanter les barrières métalliques, sécuriser la zone et permettre à la société contractante de démarrer les travaux» explique Karimou Abdoulwahabi, responsable de la communication.
Ahmed Saindou, Responsable des opérations précise de son côté que « L’aménagement de ce parking avec sa capacité de 7 avions permet de mieux gérer le flux surtout en haute saison ». Et il affirme que « Toutes les mesures en matière de sécurité et de sûreté ont été prises pour faciliter les travaux : les formations sont faites, la sensibilisation et les accréditations aussi ».
Des travaux qui s’inscrivent dans la stratégie de développement et surtout de l’objectif de certification et de mise aux normes de l’aéroport. Yasser Ali Assoumani Directeur Général de l’ADC s’attarde sur les démarches effectuées et les attentes : « Aujourd’hui, c’est le démarrage des travaux. c’est un grand pas dans le développement de notre pays . Des pistes ne répondant pas aux normes incitent les compagnies aériennes à déserter un aéroport parce qu’elles considèrent que les conditions de sécurité ne sont pas réunies. Heureusement que les autorités du pays sont sensibles à notre démarche et ont agrée notre projet».
Et de rajouter : « En tant que technicien, notre préoccupation majeure était l’acceptation de ce projet et sa réalisation pour répondre aux réglementations intérieures et internationales tout en prenant en considération les besoins des compagnies qui desservent le pays. Nous sommes parvenus à organiser les opérations de tel sorte que les deux impératifs soient préservés, conciliant le trafic aérien à l’évolution de la réhabilitation. Ainsi, nous commençons par l’aménagement du parking des avions, avant de s’attaquer à la réhabilitation de la piste en octobre, période de basse saison». Une approche qui se veut inclusive puisque selon lui « ADC, Asecna et Comair, tous participent au bon déroulement des opérations».
Par ailleurs il précise que « C’est un projet plaidé auparavant par mes prédécesseurs. Aujourd’hui, mon équipe et moi l’avons repris et fort heureusement avec plus de réussite, parce que concordant avec le plan du gouvernement. L’aéroport est considéré comme un maillon essentiel pour le développement du pays, vers l’émergence. Raison pour laquelle le président a bien voulu nous soutenir et le gouvernement aussi, en plus du secrétaire général du gouvernement».
Prévu pour 12 mois, les travaux vont durer un peu moins. « D’ici décembre, tout sera fini pour un coût de 1 milliard 400 millions kmf » affirme Yasser qui ajoute : «Nous avons commencé par Moroni, mais le niveau de sécurité et de performance dans tous les aéroports seront relevés. D’ailleurs vous pouvez déjà le constater au niveau des aérogares ».
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