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26 novembre 1989, 30 ans après, le mystère demeure sur l’assassinat du président Abdallah

30 novembre 2019
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26 novembre 1989, 30 ans après, le mystère demeure sur l’assassinat du président Abdallah
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Cela fait 30 ans que le président Abdallah a été assassiné. Rien n’a été prévu par le gouvernement pour commémorer cet événement. Il y a eu les prières habituelles dans son mausolée à Domoni. Le gouvernement a dépêché le Directeur de cabinet du chef de l’État et les ministres des Finances, de la Justice et celui de la Jeunesse. Mais, le ministre premier, Moustadrane, qui se prépare à entrer en campagne, n’y était pas et non plus celui qui occupe l’intérim de la présidence, Ahmed Jaffar. Par Mahmoud Ibrahime

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Cette année 2019, les Comoriens avaient l’occasion de commémorer le centenaire de l’homme politique, les 30 ans de la mort du président qui proclama l’indépendance et se remémorer l’humiliation que fut le procès de cet assassinat à la Cour d’Assises de Paris, il y a 20 ans. Aucun de ces événements n’eut l’éclat nécessaire. Rien. Oublié par les hommes politiques, les historiens et par la population.

Une blague tragique

L’événement tragique qui a conduit à la mort du président Ahmed Abdallah dans la nuit du 26 novembre 1989 ressemble à une blague de cours de récréation, avec la tragédie de la mort d’un homme en supplément.

Un soir Robert, Dominique et Jean-Paul sont dans un bureau, à huis-clos avec Ahmed. On entend des éclats de voix. Le matin on retrouve le corps d’Ahmed, criblé de balles. Qui l’a tué ? Les principaux protagonistes répondent en chœur que c’est Jaffar. L’histoire doit se contenter de leur version pour l’éternité ?

Le mystère et l’ambiguïté demeurent sur l’assassinat d’Ahmed Abdallah à cause de l’ambiguïté de ses fils, la peur des hommes politiques comoriens ou même leur complaisance à l’égard des mercenaires.

On ne peut pas dire que les enfants d’Ahmed Abdallah se soient battus pour qu’un procès ait lieu contre celui que les plus jeunes d’entre eux considéraient comme un second père, Robert dit Bob Denard, celui qui reviendra en 1995 pour les libérer.

La Cour d’Assises de Paris

L’État comorien n’a jamais porté plainte non plus. Il n’a jamais mené une véritable enquête sur l’assassinat de son président. Pire, certains hommes politiques, comme Saïd Ali Kemal, se sont adressés à la justice française pour déclarer que l’amitié entre Bob Denard et Ahmed Abdallah était tel que jamais le premier n’aurait pu tuer le second, écartant ainsi, la possibilité même d’un accident, ou que ce soit un autre des trois protagonistes (celui qui a fuit le procès ?) qui l’a fait. C’est la thèse qui a été développée par un témoin de dernière minute, entendu à sa demande, juste avant les plaidoiries, le fils du commandant Ahmed, celui-là même que Bob avait prévu de faire endosser le meurtre d’Ahmed Abdallah, avant de s’apercevoir qu’il n’était pas à Moroni ce soir-là.

Le procès qui s’est ouvert à Paris le 4 mai 1999 est en quelque sorte une auto-saisine de la Justice française, après le retrait de la plainte par la famille du président assassiné. Il a permis de montrer les mensonges et les lâchetés des acteurs français et comoriens.

Il a été bien établi que la nuit de l’assassinat d’Ahmed Abdallah, Bob Denard a essayé de faire porter le meurtre d’Ahmed Abdallah à des Comoriens pour se laver, en vain. Après le commandant Ahmed, il a fait porter la responsabilité sur le garde du corps, Jaffar dont les membres de la famille présents au tribunal ont pu nier les accusations des mercenaires, mais aussi rappeler que le corps de leur enfant portait les stigmates de tortures infligées par ceux qui l’ont finalement tué.

Acquittement malgré tout

Il a été aussi montré qu’après l’assassinat Bob Denard a fait le tour de Ngazidja pour s’entretenir avec des responsables politiques de haut rang afin de faire accepter à l’un d’eux la continuité du pouvoir politique, avec le soutien de ses mercenaires et de ses « enfants » de la Garde présidentielle. Il a essuyé le refus de tous ceux qu’il a consultés et notamment le commandant Mradabi.

Il a été également établi que lorsque les trois mercenaires s’enferment avec le président dans son bureau, ils ont avec eux une lettre qu’ils veulent lui faire signer, de gré ou de force, et qui ordonne la dissolution des Forces armées Comoriennes. La lettre a bien été signée de la main d’Ahmed Abdallah, mais apparemment, cela n’a pas suffi pour lui épargner la vie.

Il a bien été établi que sous la pression de Paris, Ahmed Abdallah avait l’intention de mettre fin à l’aventure des mercenaires aux Comores, juste avant d’être assassiné.

Malgré tous ces éléments, le 20 mai 1999, les jurés de la Cour d’Assises de Paris, après 4 heures de délibération, ont déclaré que Bob Denard et Dominique Malacrino n’étaient pas coupables. Jean-Paul Guerrier était en fuite, il sera lavé lui aussi. Ils auraient bénéficié du doute. La justice française donnait ainsi une nouvelle version de la blague : « Robert, Dominique, Jean-Paul sont dans un bureau avec Ahmed. Ahmed est assassiné. Qui l’a tué ? – On ne sait pas ».

Malgré les souvenirs des exactions, des tortures et des assassinats commis par les mercenaires sous le contrôle d’Ahmed Abdallah, le verdict provoqua la colère des Comoriens dans la salle de la Cour d’assises de Paris.

Un homme politique de la colonisation

Ahmed Abdallah est né il y a cent ans, en 1919, à Domoni (Anjouan). Riche propriétaire terrien, commerçant, préparateur de vanille, il détenait le monopole de la vente du riz avec Kalfane sous la colonisation. Élu au Conseil Général dès 1946, il en devient président en 1949 et restera élu de cette institution jusqu’en 1973, date à laquelle il devient président du Conseil avec pour mission de conduire les Comores à l’indépendance. Conseiller de l’Union française en 1953, il est élu sénateur français en 1959.

Après le revirement du gouvernement français début juillet 1975, il décide de proclamer l’indépendance des Comores de manière unilatérale le 6 juillet 1975. Il subit les rétorsions du gouvernement français et notamment le coup d’État du 3 août 1975.

Après avoir obtenu un passeport diplomatique du régime révolutionnaire, il s’installe en France d’où il obtient les moyens de payer des mercenaires français, dont Bob Denard pour renverser Ali Soilihi. Après l’assassinat de ce dernier, Ahmed Abdallah évince ses rivaux et instaure un régime dictatorial soutenu par la violence des mercenaires jusqu’à sa mort en 1989.

 

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