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Ziad Daroueche Saïd Omar, musicien : « J’ai voulu apporter quelque chose de nouveau »

Mots clés: A la uneComoresEdition 442Ziad Daroueche
21 août 2023
Temps de lecture : 5 mins
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Ziad Daroueche Saïd Omar, musicien : « J’ai voulu apporter quelque chose de nouveau »
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Celui qui est connu dans les réseaux sous le pseudonyme de Ziad Daroueche Gentil est le fils du célèbre Saïd Omar Foidjou, leader du groupe mythique de twarab de Mutsamudu dans les années 1960.

Il a étudié les Lettres françaises à l’université d’Antananarivo, mais c’est à la Réunion qu’il s’est installé pour faire raisonner sa musique. Il fait un passage au conservatoire de l’île et obtient un master I en histoire de l’art à l’université de La Réunion. Il nous livre quelques secrets sur son engagement musical.

Propos recueillis par Naenmati Ibrahim

Masiwa – Cela serait facile de vous coller à la peau de votre père pour parler de votre goût et votre passion pour la musique, mais nous constatons un style très différent…

Ziad Daroueche Saïd Omar : Vous pouvez, en effet, me coller à la peau de mon père ! C’est de lui que j’ai eu cette sensibilité à la musique. Je l’accompagnais depuis mon jeune âge sur les différentes scènes sur lesquelles son groupe était invité. Surtout lors des cérémonies de mariages à Mutsamudu où le groupe légendaire Saïf El-Watwan était incontournable. Alors ça serait difficile de parler de moi sans parler de lui pour parler de ma musique et de mon choix de carrière dans ce domaine artistique.

Masiwa – Et quel est votre style de musique ?

ZDSO – Je fais de l’afrobeat rock, c’est un mélange de musique afro et de rock. L’afrobeat est une forme de mélange de musique traditionnelle nigériane, de jazz, de high-life, de funk et de chant, reposant sur une percussion et des styles vocaux, popularisé en Afrique dans les années 1970. Je me suis créé une identité avec cela.

Masiwa – Comment êtes-vous arrivé à cette identité ?

ZDSO – J’ai voulu me distinguer de ce que les gens ont l’habitude d’entendre. Mais, j’ai d’abord démarré en me basant sur la musique traditionnelle, le M’Godro, tout en la faisant évoluer dans du blues et du rock. C’est comme ça que j’ai atterri dans l’afrobeat rock. J’ai voulu en quelque sorte apporter quelque chose de nouveau sur la scène artistique comorienne et de l’océan Indien.

Masiwa – Est-ce par passion ?

ZDSO – En effet, c’est une passion qui est venue en écoutant beaucoup de musiques de divers styles. Je me suis retrouvé depuis mon plus jeune âge à entendre différents styles de musiques. Déjà à la maison, mon père faisait passer beaucoup de musiques. Étant musicien et passionné de guitare, il s’intéressait à tout ce qui pouvait l’inspirer. Il y avait du Bob Marley, George Benson, Carlos Santana, etc. Je pense que c’est de là que je me suis retrouvé à vouloir tester autre chose que ce que nous avons entendu jusqu’à maintenant.

Masiwa – Quelle a été votre première expérience avec ce genre musical avec le public comorien ?

ZDSO – Ma première scène s’est déroulée à l’Alliance française de Mutsamudu entre 2014-2015. Je n’ai eu que de bons retours. Mon style paraissait assez particulier selon les divers avis que j’ai reçus. Le public attendu était au rendez-vous. Je pense que c’était aussi une découverte pour moi comme pour eux.

Masiwa – Avez-vous pu convaincre le public comorien ?

ZDSO – Je pense que oui, l’ambiance était au top et je garde que de bons souvenirs et le public aussi. Mais comme j’étais également appelé en 2016 à l’Alliance française de Moroni, je pense avoir un public aux Comores.     

Masiwa – À Madagascar et à l’île de La Réunion, est-ce que vous avez eu ce même sentiment avec le public ?

ZDSO – Effectivement, il y a des points communs dans la perception de ma musique dans les îles de l’océan indien. Je profite pour dire que ces deux îles m’ont beaucoup apporté dans ma création musicale, et dans le cadre de collaborations avec d’autres musiciens et artistes comme Jimmy Bezaoto et Tsiliva à Madagascar. J’ai eu à faire de premières parties pour des artistes comme Tony Allen, un ancien batteur de Fela Kuti, accompagné par Baloji, lors de leur passage à l’île de la Réunion.

Masiwa – Quelles sont les créations musicales qui vous ont inspiré ?

ZDSO – Les artistes qui m’ont inspiré sont Keziah Jones, Lenny Kravitz. Aujourd’hui, je suis un fan inconditionnel d’Afrobeat, je parlerai de Burna Boy, d’Asake etc. Je trouve que ce genre musical est novateur. Il inspire et pousse à la créativité et à la découverte. J’ai l’impression qu’à travers ces musiques, les artistes veulent créer un univers qui leur est propre et le faire découvrir aux autres. Ils ne sont pas dans la reprise, mais dans la créativité. Ce que je trouve louable, car la créativité est le signe de la découverte et cela permet d’aller vers l’autre. Moi si je fais de la musique, c’est aussi pour pouvoir aller vers les autres.

Masiwa – Arrivez-vous à vivre avec votre musique ?

ZDSO – Oui, depuis quelques années, je suis intermittent du spectacle. C’est un statut qui permet aux artistes intermittents d’avoir des revenus tous les mois. Malheureusement, je bénéficie de cela parce que je vis à l’île de La Réunion.  

Masiwa – Si vous deviez choisir des albums ou des artistes aux Comores et à l’étranger, de tout temps, qui choisiriez-vous et pourquoi ?

ZDSO – Maalesh et l’album “Wassi wassi”, Saïf El-Watwan et l’album “Work of Art” de ASAKE.

Maalesh et Saïf El-Watwan ont bercé mon enfance. Non seulement ces musiques ont bercé mon enfance, mais je trouve qu’elles sont toutes dans la créativité. Aucune reprise et tout est original. J’aime l’originalité. Car pour moi, l’originalité, c’est le socle d’un artiste. Créer quelque chose de nouveau pour l’apporter aux autres. Je n’aime pas les reprises et les playbacks. Je trouve que cela tue l’évolution de la créativité. Et Asake est un jeune artiste nigérian qui a un style particulier, accompagné d’un engagement fort dans ses paroles.

Masiwa – Que pouvons-nous vous souhaiter pour le futur ?

ZDSO – Beaucoup de tournées à travers le monde entier pour que je puisse faire découvrir mes îles Comores aux populations de la planète. Car sur scène, il n’y a pas que le fait de jouer de la musique, il y a le dialogue avec le public. Cela me permet de leur faire quelques petites confidences, de parler de mon enfance qui a été bercée par les chants.   

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